Plan national fin de vie et soins palliatifs 2023-2026: Vers une meilleure prise en charge et accompagnement en fin de vie

En ce jour, Paulette Lenert, Vice-Premier ministre et ministre de la Santé, Max Hahn, ministre de la Famille et de l'Intégration, ainsi que Dr Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé ont présenté le Plan national fin de vie et soins palliatifs 2023-2026, qui vise à améliorer la qualité des soins et l'accompagnement des personnes en fin de vie au Luxembourg.

©MSAN (de g. à dr.) Max Hahn, ministre de la Famille et de l'Intégration ; Paulette Lenert, ministre de la Santé ; Dr Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé
(de g. à dr.) Max Hahn, ministre de la Famille et de l'Intégration ; Paulette Lenert, ministre de la Santé ; Dr Jean-Claude Schmit, directeur de la Santé

Ce plan, fruit d'une collaboration étroite entre le ministère de la Santé et le ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande Région, a été élaboré avec la participation d'un comité de rédaction composé d'expert·e·s et de représentant·e·s d'organisations clés du domaine des soins palliatifs et de la fin de vie.

L'objectif principal du Plan national fin de vie et soins palliatifs est d'informer et d'éduquer la population sur les droits des patient·e·s et les options qui s'offrent à eux en termes de soins palliatifs, de fin de vie, d'euthanasie et d'assistance au suicide. Il met également l'accent sur l'amélioration de la coordination entre les différents acteurs de la santé, tels que les médecins, les infirmier·ière·s et les aides-soignant·e·s, afin d'assurer une prise en charge optimale et cohérente.

Parmi les principales mesures prévues dans le plan, peuvent être citées:

  • Campagnes d'information: Des campagnes de sensibilisation seront lancées pour briser les tabous entourant la fin de vie et la mort, et pour informer le public sur les droits des patients et les ressources disponibles en matière de soins palliatifs.
  • Formation: Des programmes de formation seront mis en place pour les professionnels de la santé, afin d'améliorer leurs compétences en matière de soins palliatifs et de fin de vie. Cela garantira une prise en charge de qualité et adaptée aux besoins des patients en fin de vie.
  • Accès aux médicaments essentiels: Des mesures seront prises pour faciliter l'accès aux médicaments essentiels utilisés dans les soins palliatifs et en fin de vie, garantissant ainsi un soulagement efficace de la douleur et des symptômes. Notamment, l'autorisation de mise sur le marché d'office au Luxembourg a été entamée pour un médicament à base de midazolam utilisé pour la sédation en soins palliatifs en extrahospitalier.
  • Cadre juridique: Le plan vise à améliorer la cohérence et la mise en application du cadre juridique relatif aux soins palliatifs, à l'euthanasie et à l'assistance au suicide, tout en respectant les choix et les volontés des patients.
  • Soins palliatifs pédiatriques: Une attention particulière sera accordée aux enfants nécessitant des soins palliatifs, avec le développement d'un nouveau concept de soins adapté à cette jeune population, et la création d'une maison de répit pour offrir un soutien aux familles.

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a déclaré: "Nous devons briser les tabous entourant ces sujets délicats. Ce plan national fin de vie et soins palliatifs marque une avancée significative dans notre approche de la fin de vie. Nous souhaitons garantir que chaque personne, ainsi que sa famille, bénéficie d'un accompagnement respectueux, de soins de qualité et de la possibilité de faire des choix éclairés en matière de fin de vie."

Le ministre de la Famille et de l'Intégration, Max Hahn, a affirmé que "le ministère de la Famille œuvre dans la même direction. Il faut aborder le sujet et en parler en couple, en famille, et pas seulement lorsqu'il est peut-être déjà trop tard, mais suffisamment tôt pour que l'on sache ensuite, la conscience tranquille, que si quelque chose devait arriver, la fin de vie serait réglée. C'est un grand soulagement non seulement pour la personne concernée, mais aussi pour tous les survivants qui n'ont pas à prendre eux-mêmes des décisions aussi importantes et difficiles, dans l'incertitude de savoir si leur décision va dans le sens de la personne concernée".

Le ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande Région attache une très grande importance au développement des formations. Dès la formation de base, mais aussi dans la formation continue des professionnels de la santé, il faut transmettre des connaissances solides qui permettent au personnel d'être à l'aise avec les personnes qui sont en situation de "fin de vie". Avec "Omega 90", le ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande Région a un partenaire essentiel pour la formation des professionnels, des bénévoles et de ceux qui sont très proches d'une personne concernée. "Mäi Wëlle, mäi Wee" effectue également un précieux travail de sensibilisation dans ce sens.

Le gouvernement s'engage à mettre en œuvre les mesures prévues dans le Plan national fin de vie et soins palliatifs, en collaboration avec toutes les parties prenantes concernées. Il invite la population à s'informer et à participer activement à ces initiatives, afin de contribuer à l'amélioration des soins et de l'accompagnement en fin de vie au Luxembourg.

Pour plus d'informations, veuillez consulter le Plan national fin de vie et soins palliatifs sur sante.lu.

Communiqué par le ministère de la Santé / ministère de la Famille, de l'Intégration et à la Grande Région

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