La conférence, intitulée "Échange de seringues et autres mesures de réduction de risque en milieu carcéral", s’est déroulée dans le contexte de l’action conjointe HA-REACT (www.hareact.eu), un projet cofinancé par la Commission européenne, qui porte sur la prévention et la réduction des risques du VIH et des co-infections, en particulier les hépatites virales et la tuberculose, parmi les usagers de drogues. Le Luxembourg fait partie du groupe de travail sur la continuité des soins et des réductions des risques en milieu carcéral.
Le Luxembourg est un des pays phares en Europe dans la prise en charge des personnes en prison qui présentent une maladie transmissible, ceci aussi bien dans la prise en charge médicale que dans la continuité des soins ainsi que dans le travail effectué dans le cadre de la réduction des risques.
Pour la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, la conférence fournira l’occasion au Luxembourg de partager ses connaissances et compétences en la matière avec les délégués des pays intéressés dans l’optique d’aider ces pays à instaurer des programmes de réduction de risque similaires dans leurs prisons. "Prison Health Is Public Health" rappelle la ministre dans son discours d’ouverture.
Une visite du centre pénitentiaire de Schrassig fera partie du programme.
La conférence fut organisée par le ministère de la Santé en collaboration avec le ministère de la Justice. Parmi les partenaires comptent également le centre pénitentiaire de Schrassig, le Centre hospitalier de Luxembourg, le Centre hospitalier neuro-psychiatrique d’Ettelbruck, la Jugend- an Drogenhëllef et la HIV Berodung.
39 délégués de 14 pays ont participé à la conférence sous la présidence de Patrick Hoffmann, inspecteur sanitaire de l’Inspection sanitaire de la Direction de la santé, et du professeur Heino Stöver de l’Université de Francfort.
Communiqué par le ministère de la Santé