Lydia Mutsch prône la coopération entre États membres dans le domaine pharmaceutique au Conseil informel des ministres de la santé à Amsterdam

©Dutch Government / Valerie Kuypers
Lydia Mutsch, Edith Schippers

La discussion très attendue sur les moyens permettant d’améliorer l’accès aux médicaments innovants a permis de dégager un consensus sur les mécanismes volontaires de coopération entre États membres. La ministre Lydia Mutsch a souligné les avantages de l’accord de coopération qui, depuis 2015, lie le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas dans le domaine des médicaments: "Le Luxembourg est convaincu que les actions conjointes entre États membres peuvent faire une réelle différence au niveau de l’accès du patient à des soins de qualité, notamment dans le domaine des maladies rares. Chaque État membre, peu importe sa taille ou ses spécificités, peut être un acteur important dans ce genre de collaboration".

Ce débat s’inscrit dans la suite des discussions ayant eu lieu sous présidence luxembourgeoise en relation avec l’accès à la médecine personnalisée.

Face au constat de l’échec des mesures actuelles de lutte contre l’obésité et maladies chroniques y liées, les ministres de la santé ont reconnu le potentiel de la reformulation des denrées alimentaires, notamment en ce qui concerne le sel, les sucres ajoutés et les acides gras. Lydia Mutsch, tout comme ses homologues, a salué la feuille de route proposée par la Présidence qui appelle à une implication de tous les secteurs concernés et à un échange de bonnes pratiques renforcé entre États membres. La ministre a salué "l’engagement de la Présidence néerlandaise en faveur de l’objectif du choix alimentaire sain et d’une meilleure qualité alimentaire, reprenant ainsi les discussions sous Présidence luxembourgeoise en relation avec la présence des acides gras trans".

Finalement, une volonté politique forte s'est dégagée en faveur de la lutte renforcée contre la résistance antimicrobienne sur base d'actions concrètes. Dans ce contexte, l'importance des plans nationaux basés sur une approche associant la dimension à la fois humaine et vétérinaire a été soulignée par les ministres de la santé. Le Luxembourg a fait démarrer les travaux d'élaboration d'un tel plan national depuis cette année. Le sujet figurera à l'agenda du prochain G20.

Le résultat des trois sujets de discussions sera consigné dans des Conclusions du Conseil dont l'adoption formelle est prévue pour juin.

Communiqué par le ministère de la Santé

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