Journée mondiale du diabète - "Agissons aujourd’hui, pour changer notre demain!" (14.11.2015)

"Aggissons aujourd'hui, pour changer notre demain!"

Face à la menace croissante pour la santé que représente le diabète, la Fédération internationale du diabète (FID) et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) ont créé en 1991 la "Journée mondiale du diabète", célébrée chaque année le 14 novembre.

Le diabète est une maladie dont la gravité est encore sous-estimée par le public, alors qu'elle multiplie par sept le risque d'amputation, et par deux celui d'infarctus. Maladie qui ne cesse de progresser, le diabète est responsable de 5 millions de morts chaque année dans le monde.

Au Grand-Duché, la prévalence du diabète est estimée à 4,5 % de la population. Près de 20.000 personnes diabétiques sont sous traitement, alors que de nombreux diabétiques s’ignorent et ne sont donc pas traités. Le diabète est fortement corrélé avec l’âge et présente des taux de prévalence supérieurs à 15 % auprès de la population âgée de plus de 65 ans (source: Diabcare 2000-2010).

Mondialement la prévalence du diabète augmente fortement et rapidement dans tous les pays. Près de 400 millions d’adultes étaient atteints de diabète en 2014, et on s’attend à environ 600 millions de personnes d’ici à 2035. La majorité des cas sont des diabètes de type 2, influencés par le mode de vie.

En adoptant une alimentation saine et équilibrée, jusqu’à 70 % des cas de diabète de type 2 pourraient être évités ou retardés, et jusqu’à 11 % des coûts totaux des soins de santé en relation avec le diabète pourraient être économisés.

Promouvoir une alimentation saine

Il est donc essentiel d’encourager des habitudes alimentaires saines dès le plus jeune âge pour freiner l’aggravation de l’épidémie mondiale de diabète.

Ainsi, pour 2015, la campagne de la Journée mondiale est ciblée sur l’alimentation saine. Des études récentes ont démontré d’étroites associations entre la consommation de boissons sucrées (y compris les jus de fruits) et un risque accru de diabète de type 2, ainsi qu’une association positive entre la consommation individuelle de sucre par tête, et la prévalence du diabète (source: FID).

Un "calculateur de sucre" pour reconnaître les pièges à sucre

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter la consommation journalière de sucres ajoutés à 5 % de l’apport énergétique journalier total, avec un maximum de 10 %. En effet, il est bien connu que trop de sucre nuit à la santé.

Voilà pourquoi la Maison du diabète, en collaboration avec la Direction de la santé, l’Association luxembourgeoise de diététiciens (-ennes), et la Ligue médico-sociale, ont développé un "calculateur de sucre"pour reconnaitre les pièges à sucre dans nos aliments. Cet outil pédagogique nouveau permet de choisir des aliments dans différentes catégories alimentaires et de calculer leur contenance en sucres ajoutés, par rapport à la quantité maximale de sucre autorisée. Il sera utilisé lors d’évènements et de manifestations de prévention du diabète, ainsi que dans les écoles et les lycées.

Le ministère de la Santé encourage également les efforts de tous les partenaires de la prévention et des soins pour l’élaboration d’un "Plan national diabète" qui permettra de mieux encadrer la prévention et le dépistage précoce du diabète, son traitement et son suivi, la définition de filières de soins et de prise-en-charge adaptées, la création future d’un registre du diabète, et le financement de la recherche dans notre pays.

Recommandations pour un mode de vie sain

Un mode de vie sain ne prévient pas seulement l’apparition du diabète de type 2, il constitue également une part importante de la gestion efficace du diabète de type 1 et de ses complications.

Parmi les recommandations diététiques de la FID et de l’OMS pour réduire le risque de diabète de type 2, et pour mieux gérer le diabète de type 1, figure notamment de

  • remplacer les boissons sucrées, sodas, et jus de fruits par l’eau, le café et le thé non sucrés;
  • de choisir des noix ou du yaourt non sucré comme collation;
  • ou encore de bannir le tabac et de limiter le sel.

    Communiqué par le ministère de la Santé

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