Le Luxembourg en queue du peloton européen en matière de dons d’organes

Entrevue de la ministre de la Santé avec les représentants de Luxembourg-Transplant
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Entrevue de la ministre de la Santé avec les représentants de Luxembourg-Transplant

Si nul ne met plus en question la nécessité vitale du don d’organes, nombreuses sont pour autant encore les réticences au sein de notre société. Ainsi, lors d’une entrevue avec Lydia Mutsch, Luxembourg-Transplant regrette la longue liste d’attente des personnes ayant besoin d’un don et les nombreux décès causés par le manque de disponibilité d’organes.

En effet, le Luxembourg arrive en queue du peloton européen en ce qui concerne les dons d’organes avec uniquement 4-5 donneurs compatibles par an. Puisqu’on ne réalise pas assez de prélèvements et qu’il n’y a plus d’activités de transplantation, on a décidé de collaborer avec des centres de transplantation étrangers.

Luxembourg-Transplant, qui a pour objet d’encourager et de propager le don d’organes à des fins de transplantation, enregistre de nombreux refus de la part des familles contactées après la mort d’un de leurs membres. Selon le président, Dr Claude Braun, ce fait est dû avant tout à un manque d’information et de communication. Il s’agirait donc d’augmenter d’avantage les campagnes de sensibilisation de la population au don d’organes.

"Sauver des vies par le don d’organes"

Lydia Mutsch a souligné l’importance qu’elle accorde à ce sujet et estime que le dossier électronique du patient (DSP) peut constituer un instrument utile dans ce contexte. Ainsi, le souhait personnel relatif au don d’organes devrait devenir partie intégrante du dossier électronique du patient tout comme la disposition de fin de vie.

Finalement, comme l’a annoncé la ministre de la Santé, la reconnaissance de Luxembourg-Transplant comme service national de coordination en matière du don d’organes est prévue. Grâce à la nouvelle loi, Luxembourg-Transplant espère avoir accès aux données médicales des patients inscrits sur les listes d’attente en vue d’une greffe. La coopération ainsi que la transmission des informations entre les établissements hospitaliers et les divers acteurs (tels que les médecins du secteur libéral) pourraient améliorer la situation actuelle.

Communiqué par le ministère de la Santé

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