Réforme de la psychiatrie et politique de santé mentale

Le 26 septembre 2013, le ministre de la Santé, Mars Di Bartlomeo, et le CRP-Santé ont présenté les résultats intermédiaires de l’état des lieux portant sur la réforme de la psychiatrie au Luxembourg, les filières de prise en charge et la politique de santé mentale.

Avec la réforme engagée dans les années 2000, le paysage psychiatrique a réellement été bouleversé.

Depuis 2005, l’urgence psychiatrique n’est plus du ressort du Centre hospitalier neuropsychiatrique (CHNP), les hôpitaux généraux jouent maintenant le rôle central d’admission des patients en phase aiguë.

Quels sont les forces, les faiblesses et points critiques de cette réforme de la psychiatrie?

Une plate-forme nationale consultative, intégrant les représentants des différents secteurs psychiatriques, a été mise en place afin de suivre les avancées de la réforme.

Cette plate-forme et le ministre de la Santé ont souhaité réaliser un état des lieux.

Les objectifs de l’état des lieux, réalisé par le CRP-Santé, étaient:

  • de dresser un bilan intermédiaire sur l’avancée de la réforme avec ses forces, ses faiblesses et points critiques;
  • donner des clés pour maintenir un système dont le coût financier doit se justifier d’une part par sa capacité à répondre aux besoins de la population et d’autre part par son efficience, en fonction des acquis de la science et des bonnes pratiques identifiées au niveau international.

Au total, 70 services ont été visités et 120 personnes interviewées

L’état des lieux a consisté en un recueil de données minutieux, mené dans les services hospitaliers et extrahospitaliers de domaines généralistes ou spécialisés et de secteurs différents: psychiatriques, urgentistes, de médecine générale, dans les services sociaux, pénitentiaires, d’accompagnement au logement ou au travail, ainsi qu’auprès d’associations de patients.

Tous les résultats intermédiaires de cet état des lieux sont disponibles dans les documents ci-dessous.

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