Présentation du rapport final sur le test de résistance de la centrale de Cattenom

Le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, a présenté le rapport final sur le test de résistance de la centrale de Cattenom, le 5 mars 2012 à Schengen. La présentation s'est faite en présence d’Eveline Lemke, vice-ministre-présidente, ministre de l'Économie, de la Protection du climat, de l'Énergie et de l'Aménagement du territoire de la Rhénanie-Palatinat, et d’Andreas Storm, ministre des Affaires fédérales et chef de la chancellerie d’État de la Sarre.

Suite à l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima en mars 2011, le Conseil européen a annoncé que la sûreté de toutes les centrales nucléaires européennes devait être contrôlée sur base d'une analyse de risque transparente et intégrale baptisée "stress test". L'objectif de ce test de résistance était d'évaluer dans quelle mesure les centrales nucléaires disposent de marges de sûreté qui garantissent la sûreté de leur exploitation, même en situation d'urgence extrême.

Le Conseil de gouvernement, suite à sa session du 3 juin 2011, a chargé un groupe de travail interministériel pour suivre de près les stress tests appliqués à la centrale de Cattenom et de coordonner ses efforts avec ceux de la Sarre et de la Rhénanie-Palatinat, qui manifestaient le même intérêt pour l’état de sûreté et de sécurité de cette centrale. Un expert nucléaire, Dieter Majer, ancien haut fonctionnaire de l’autorité fédérale de la sûreté nucléaire allemande, a été mandaté pour contribuer à évaluer les rapports scientifiques mis à disposition par les différents acteurs français.

Les experts luxembourgeois, de la Sarre et de la Rhénanie-Palatinat, en collaboration avec Dieter Majer, ont rédigé un rapport final sur le test de résistance de la centrale de Cattenom. Il met l’accent, en particulier, sur les mesures envisagées par les conclusions de l’autorité française pour remédier aux carences révélées par les tests de résistance.

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