Paulette Lenert a participé à une vidéoconférence des ministres de la Santé consacrée à la crise COVID

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a participé aujourd'hui à un nouvel échange des ministres de la Santé européens sur le développement de la crise sanitaire, en présence de la commissaire en charge de la santé, Stelly Kyriakides, de la directrice de l'ECDC, Andrea Ammon, et de la directrice de l'Agence européenne des médicaments (EMA), Emer Cooke. L'agenda était cette fois-ci consacré aux campagnes de vaccination pour 2022 et 2023 ainsi qu'aux nouveaux variants, deux enjeux décisifs dans le contexte des efforts nationaux de sortie de crise.

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Paulette Lenert, ministre de la Santé

 

Selon l'ECDC, l'UE se trouve aujourd'hui dans une phase de transition. Alors que l'évolution épidémiologique tend vers la baisse dans la plupart des États membres grâce au progrès palpable de la campagne de vaccination, le risque d'émergence de nouveaux variants constitue un sujet d'inquiétude général. Paulette Lenert, tout comme une grande majorité des ministres, a exprimé son soutien à ce que la Commission européenne continue à jouer un rôle central dans le processus d'acquisition conjoint de vaccins pour les mois et années à venir. Pas plus tard qu'aujourd'hui, la Commission européenne a signé un nouveau contrat avec BioNTech Pfizer portant sur 1,8 milliard de doses de vaccins pour les États membres de l'UE pour la période 2022-2023. Les ministres ont par ailleurs souligné l'importance d'un portefeuille varié portant sur les différentes technologies disponibles et les vaccins de deuxième génération. L'ECDC a invité les États membres à adapter leurs campagnes de sensibilisation afin de motiver les personnes plus jeunes à se faire vacciner, d'autant plus que les réouvertures donneront lieu à davantage d'interactions sociales dans les mois à venir. L'annonce de l'EMA que le vaccin de Pfizer devrait en principe bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché pour les enfants à partir de 12 ans avant la fin de la semaine prochaine, a été largement saluée.

Quant aux variants, les incertitudes demeurent nombreuses. Tous les participants étaient unanimes pour dire qu'en vue d'arriver à contrôler la situation, il faut renforcer les mécanismes de surveillance, les capacités de séquençage et le partage de données relatives à la transmission des nouvelles souches. La vidéoconférence fut aussi l'occasion pour la ministre Lenert de souligner le taux de séquençage élevé (plus de 50% des nouvelles infections) réalisé par le Laboratoire national de santé, permettant de nous situer loin devant la majorité des autres pays. La Commission s'est engagée à mettre à disposition les données scientifiques requises en relation avec les variants, afin de donner aux États membres les outils nécessaires pour prendre les bonnes décisions dans les mois à venir.

La prochaine réunion des ministres de la Santé des 27 États, le 15 juin à Luxembourg, fournira l'occasion d'évaluer à nouveau la situation avant les congés d'été.

Communiqué par le ministère de la Santé

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