Le deuxième Plan national Cancer 2020-2024 sous le signe de la digitalisation et de l'innovation

Le Conseil de gouvernement a marqué son accord avec le deuxième Plan national Cancer 2020-2024 (PNC2), qui a pour priorité principale la digitalisation, la mise en place et la compatibilité de l'informatisation à tous les niveaux. Cette priorité aura un impact positif sur le système de santé en général, en améliorant le flux des informations et des données entre les spécialistes et les différentes institutions impliquées dans la prise en charge des patients, dans la gestion de soins de santé et dans la recherche épidémiologique et clinique.

La modernisation des systèmes informatiques dans le pays permettra également de soutenir l'implémentation d'une génétique moderne et de la pathologie moléculaire à travers le développement du centre national de génétique humaine et de sa collaboration hospitalière et médicale. L'accès à l'innovation dans ce domaine est une deuxième priorité pour ce PNC2 et permettra d'améliorer la qualité des soins prodigués.

Le PNC2 pourra ainsi consolider les avancées du PNC1, notamment le développement du centre national de génétique humaine au Laboratoire national de santé, la mise en place du service d'onco-pédiatrie à la "Kannerklinik", ou encore, la création de l'Institut national du Cancer (INC). L'INC jouera d'ailleurs un rôle central dans la mise en œuvre du PNC2 et ses missions auront un caractère officiel au niveau national. Des ressources supplémentaires seront mises à disposition afin de soutenir son développement et d'assurer ses activités de coordination et de surveillance.

En outre, la recherche en oncologie sera rapprochée de la pratique clinique à travers l'implémentation d'un Centre National d'Excellence de Recherche en oncologie translationnelle (NCER-ONCO) et de la fonction de clinicien chercheur. La collecte d'échantillons biologiques destinés aux projets de recherche en oncologie revêtira un rôle important dans la dynamisation du pays au niveau de la recherche fondamentale et clinique, en favorisant la découverte de nouvelles thérapies au bénéfice des patients.

"Depuis le début du premier plan très ambitieux en 2014, nous avons travaillé très intensément à la réalisation des mesures et actions qui étaient prévues, et c'est avec grande satisfaction que je constate la réalisation d'un grand nombre de projets et d'actions qui ont permis d'améliorer en particulier la promotion de la santé, le dépistage du cancer, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de nos patients.", a conclu le Vice-Premier ministre, ministre de la Santé Étienne Schneider.

Au Luxembourg, les cancers constituent la première cause de mortalité chez l'homme et la deuxième cause chez la femme. Chaque année 3.000 nouveaux cas apparaissent dans notre pays. Le cancer est un véritable défi de santé publique et, par le biais du PNC2, le Luxembourg s'est doté d'un outil important afin d'y faire face de manière déterminée.

Communiqué par le ministère de la Santé

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