Lydia Mutsch à l’Assemblée mondiale de la santé à Genève

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    Lydia Mutsch lors de l'allocution devant l'Assemblée mondiale
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    La délégation luxembourgeoise à l'AMS - Lydia Mutsch, ministre de la Santé; Jean-Marc Hoscheit, ambassadeur; (2e rangée) Anne Weber; Anne Calteux; Philippe Wealer
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    Lydia Mutsch avec le nouveau directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
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    Lydia Mutsch avec le ministre de la Santé suisse Alain Berset et S.E. Dina Mired, Présidente UICC (Union for International Cancer Control)

La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, a participé les 22 et 23 mai à la 70e édition de l’Assemblée mondiale de la santé qui, chaque année, passe en revue les travaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et fixe les objectifs pour les douze prochains mois. Cette année, l’Assemblée était placée sous le thème de la "mise en place de meilleurs systèmes de santé à l’ère du développement durable".

Dans son allocution devant les représentants de 186 pays, la ministre luxembourgeoise a souligné l’importance particulière que le Luxembourg, à travers sa coopération active avec l’OMS, accorde au renforcement des systèmes de santé nationaux. "Le Luxembourg continuera à travailler de façon déterminée pour que nul ne soit laissé pour compte, que ce soit à travers la mise en œuvre de sa politique de santé nationale, mais aussi en apportant son appui politique, technique et financier aux pays en voie de développement". Lydia Mutsch a par ailleurs mis l’accent sur trois défis globaux particulièrement préoccupants, à savoir la résistance antimicrobienne, les maladies non transmissibles et l’accès des migrants aux soins de santé, avant de rendre un hommage appuyé à la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, pour son leadership et le travail remarquable accompli durant les dix années à la tête de cette organisation.

Cette assemblée marquait en effet la fin du mandat du Dr Chan qui quittera l’OMS en juin 2017 sur un arrière-goût quelque peu amer du fait des critiques auxquelles elle a dû faire face en relation avec la gestion de la crise Ebola par l’organisation sous ses rênes. La fonction sera occupée durant les cinq prochaines années par l’Éthiopien Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. Élu le 23 mai 2017 à l’issue de trois tours dans le cadre d’un vote secret, l’ancien ministre de la Santé et ministre des Affaires étrangères sera le premier ressortissant du continent africain à présider l’Organisation mondiale de la santé. Il a remporté la course contre le Britannique Dr David Nabarro et la Pakistanaise Dr Sania Nishtar, laquelle fut éliminée lors du premier tour.

La ministre Lydia Mutsch a participé à plusieurs entrevues bilatérales en marge de l’Assemblée, qui lui ont permis de s’échanger sur des dossiers actuels et les coopérations possibles dans le domaine de la santé, notamment avec la ministre espagnole Dolores Montserrat, le vice-ministre japonais de la Santé, Seisha Baba, et son homologue uruguayen, Dr Jorge Basso.

Lors du déjeuner de travail sur le thème des maladies non transmissibles, organisé par le ministre suisse de la Santé, Alain Berset, en date du 23 mai 2017, Lydia Mutsch a eu l’occasion de mettre en avant les résultats encourageants atteints depuis le lancement du Plan national cancer en 2014 ainsi que les efforts du gouvernement luxembourgeois basés sur une approche intégrée de lutte contre le cancer, impliquant tous les acteurs du terrain et plaçant le patient au centre des réflexions.

Communiqué par le ministère de la Santé

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