En date du 9 octobre 2015, la ministre de la Santé a inauguré la 10e journée d’étude de la clinique Bohler. L’édition de cette année a été placée sous la thématique du deuil: "La traversée du deuil: vivre avec l’irréparable ?".
Une interrogation, qui ne peut laisser indifférente, ainsi la ministre de la Santé lors de son allocution. "Elle peut symboliser tout le désespoir suite à l’expérience de la mort d’un être cher et attendu ou représenter la possibilité d’une traversée de deuil plus centrée sur un avenir positif, favorisant la reconstruction du soi, tout en sachant que chaque être perdu est irremplaçable".
En ce qui concerne les statistiques, il est vrai que le taux de naissance de mortalité périnatale (mort-nés durant la grossesse et nouveau-né moins de 7 jours) a diminué constamment, allant de 19 décès pour 1.000 naissances en 1970 à 5 en 2009.
Ceci s’explique en grande partie par l’amélioration des contrôles médicaux, suite à l’institution du contrôle médical systématique des femmes enceintes, l’introduction du carnet de maternité et le contrôle médical systématique des enfants en bas âge.
La ministre a félicité la direction du "pôle femme, mère, enfant" de la clinique Bohler d’avoir choisi comme thématique le sujet de la rencontre particulière et intense entre la mère ou les parents et une équipe du diagnostic anténatal avec son accompagnement psychique.
"En tant que ministre de la Santé, il m’est important de promouvoir une culture positive de santé, même s’il s’agit dans ce contexte de la santé psychique/mentale maternelle lors de différentes formes de perte ou de deuil. Il s’agit surtout de ne pas oublier le deuil des membres proches qui ont perdu cet être cher".
Chaque année, la clinique Bohler organise une journée d’étude sur des thématiques en lien direct avec ses activités de gynécologie/obstétrique. L’objectif étant de permettre l‘échange interprofessionnel avec des experts dans le domaine. Les années précédentes, la sophrologie, la parentalité, l’allaitement ou encore le cancer du sein et la gestion de la douleur ont été abordés.
Communiqué par le ministère de la Santé