Le 30 janvier 2015, la ministre de la Santé Lydia Mutsch a invité au ministère de la Santé des représentants de l’Association nationale des infirmiers et infirmières luxembourgeoise (ANIL).
L'objectif de cette entrevue était de revoir ensemble comment rendre plus attrayants les professions de santé. Le Luxembourg doit en effet s'attendre à une certaine pénurie en personnel infirmier alors que la population âgée est de plus en plus grandissante.
Les deux parties étaient d’accord qu’il faudra davantage miser sur la formation continue du personnel infirmier. Une des réflexions étaient d'intégrer la gériatrie ainsi que les soins palliatifs comme compléments dans la formation de l’infirmier en soins généraux. Surtout le personnel infirmier travaillant dans le secteur des soins à domicile revendique plus de formation axée sur les spécificités de la personne âgée, car il rencontrent dans l’exercice de sa profession de plus en plus de problèmes gériatriques (multi morbidité, contact avec les familles, etc.) auxquels il ne se sent pas suffisamment préparé.
Lors de l’entrevue, le sujet du traitement de douleur fut également abordé. La ministre a précisé que le nouveau plan hospitalier national prévoit la création de deux services de la douleur, dont l’un sera intégré au CHL (Centre hospitalier Luxembourg), l’autre au Rehazenter en collaboration avec la Zithaklinik qui fait maintenant partie du groupe HRS (Hôpital Robert Schuman). D'ailleurs un projet pilote "traitement de la douleur" fonctionne actuellement au CHL pour la durée d’un an.
La ministre a également signalé qu’un module sur le traitement de la douleur fera partie d’une formation continue en gériatrie pour les médecins, qui visera avant tout les généralistes.
Communiqué par le ministère de la Santé