En juillet 2011, Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé, décidait de mettre en place le premier Registre national du cancer (RNC) au Luxembourg. C’est désormais officiel, le registre a été lancé le 15 mai 2013.
Pour la première fois, le pays met en place un outil unique lui permettant de suivre à la fois l’incidence des cancers, leur prise en charge mais aussi la survie des patients.
Le Registre national du cancer suit la trace d’autres pays européens et s’annonce d’ores et déjà comme une véritable avancée au Luxembourg et une plus-value incontestable pour les patients. Le Centre de recherche public de la santé (CRP-Santé) pilote le projet en tant qu’institution responsable en liaison avec les hôpitaux et les autres acteurs clés du domaine du cancer au Luxembourg.
Un registre d’abord au service de la population
C’est un fait, depuis plusieurs années le Luxembourg voyait la nécessité d’un Registre national du cancer. Certes, il disposait depuis longtemps d’un registre morphologique des tumeurs développé par le Laboratoire National de Santé, mais n’ayant pas de Registre National du Cancer, plusieurs problématiques se posaient au pays:
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Tout d’abord, toute comparaison des résultats du pays avec les résultats internationaux était rendue impossible;
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De plus, aucune donnée standardisée ne pouvant être émise et le nombre de cancers étant en augmentation, il devenait urgent de pouvoir reposer les analyses et les résultats sur des données objectives issues d’un registre;
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Enfin, la législation européenne évoluant, le Luxembourg se devait d’offrir davantage de transparence aux citoyens quant aux prises en charge des patients mais aussi aux résultats inhérents à ces prises en charge.
Le Registre national du cancer a été présenté officiellement le 15 mai en présence de:
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Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé;
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Dr. Danielle Hansen-Koenig, directeur de la Santé, présidente du comité de pilotage "Registre national du cancer";
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Dr. Renée Otter, CRP-Santé, expert international chargée de conseiller le Luxembourg pour la mise en place du Registre national du cancer;
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Dr. Michel Untereiner, directeur Centre François Baclesse, responsable scientifique du Registre national du cancer;
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Dr. Sophie Couffignal, Centre d’études en santé, CRP-Santé, responsable opérationnelle du Registre national du cancer;
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Les membres du comité de pilotage "Registre national du cancer".
Lors de cette conférence de presse, ont également été lancés et présentés le site web www.rnc.lu ainsi que les newsletters et autres outils de communication relatifs au Registre national du cancer.
Le Registre national du cancer est avant tout un recueil "continu, systématique, exhaustif et non redondant" de données.
Les données engloberont l’ensemble des nouveaux cas de cancers diagnostiqués et/ou traités:
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au sein de la population résidant au Luxembourg;
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chez les personnes non résidentes afin d’obtenir une vue pertinente et représentative de l’ensemble des patients pris en charge suite à un cancer au Luxembourg.
À moyen terme, le registre aura pour objectifs de:
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mieux évaluer la qualité des soins de santé prodigués aux patients cancéreux;
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permettre de lancer et/ou de renforcer des campagnes de prévention et de dépistage du cancer;
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mettre en place un monitoring du plan "Cancer", et la planification des ressources qui lui seront nécessaires: ce plan n’est autre que l’ensemble des actions et programmes couvrant tous les domaines d'une politique globale de lutte contre le cancer (domaine préventif, curatif, palliatif, psychosocial, recherche);
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mieux comprendre et mieux surveiller l’évolution des cancers;
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permettre un soutien à la recherche épidémiologique et clinique.
Le Registre national du cancer va permettre de répertorier tous les nouveaux cas de cancer, avec une attention particulière pour les cancers suivants:
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Cancer du sein
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Cancer du colon
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Cancer du poumon
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Cancer de la prostate
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Cancer du sang
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Cancer de la peau