Mars Di Bartolomeo à la 64e session de l'Assemblée mondiale de la santé

Le 17 mai 2011, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, a participé à la 64e session de l’Assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève.

Une soixantaine de ministres ainsi que plus de 1.800 délégués représentant les 193 membres de l’organisation participent à la réunion annuelle de l’OMS.

Dans son intervention en plénière de l’Assemblée, le ministre luxembourgeois a réitéré l’appui de son pays pour un accès universel à la sécurité sociale et donc aussi aux soins de santé pour tous. "Chaque État du monde doit déployer d’énormes efforts pour garantir aux populations affectées l’accès à des soins de santé équitables et de qualité".

Mars Di Bartolomeo a ensuite tenu à relever les écarts préoccupants qui persistent en ce qui concerne la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement fixés par les Nations unies, notamment en matière de mortalité infantile et de mortalité maternelle. Les efforts sont à intensifier et, à ce titre, le ministre a salué l’initiative lancée par l’OMS visant à mettre en œuvre des plans de santé fiables et durables.

Face au fléau croissant des maladies non transmissibles qui sont actuellement responsables de 60 à 80% des décès, le ministre a mis l’accent sur l’aspect des mesures préventives. Il a souligné qu’une grande partie de ces maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancer, diabète et maladies respiratoires) serait évitable par le maintien d’un train de vie plus sain, mais aussi par la promotion de systèmes de santé primaires bien développés. Il a aussi relevé l’importance cruciale de l’accès aux médicaments nécessaires, donc à des prix abordables, surtout dans de nombreux pays en développement.

Finalement, le Luxembourg est favorable à une réforme de l’organisation permettant de "répondre de manière adaptée aux défis de notre temps". Dans ce contexte, le ministre a plaidé pour une OMS indépendante, forte, efficace et capable d’assurer son rôle central dans la gouvernance sanitaire mondiale.

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